De mon point de vue, ces questions méritent notre attention ; elles méritent d’être posées, partagées, approfondies, …, et ce, dans un processus individuel contribuant et s’orchestrant au processus collectif.
Nul besoin de nous convaincre personnellement ou mutuellement du bien-fondé d’une réponse ou d’une autre ; encore moins, de débattre de la primauté de l’une de ces réponses par rapport aux autres ; juste utile de porter attention…
Porter attention à ce que l’expérience vécue d’une (selon les cas) (im)mobilité décrétée (ou choisie), a mis en mouvement à l’intérieur de nous, de nos corps à discipliner, de nos émotions à canaliser, de nos pensées sur-sollicitées, de nos interactions à harmoniser, …
Porter attention et collationner ces informations émergeantes… car, sans cela, elles ne pourraient pas servir de support concret à nos pensées, décisions et actions à venir…
(Et nos pensées, décisions et actions à venir auraient alors de fortes probabilités de ressembler comme deux gouttes d’eau à nos pensées, décisions et action d’avant…)
Porter attention et collationner ces informations émergeantes… car, grâce à cela, grâce à ce temps de latence, nous pourrons trouver les directions, les ressources et l’énergie d’oser œuvrer à donner vie à nos espoirs…
Porter attention et collationner ces informations émergeantes… car, grâce à cela, grâce à ce temps de digestion, nous éviterons aussi les risques de sidération et de comportements dés-adaptés issus d’éventuels syndromes de stress post-traumatique qui nous ramèneraient au point de départ… d’une nouvelle chaîne de causes-à-effets dont nous observons aujourd’hui les conséquences…